Catalogue

 

Médiathèque René-Fallet

10, allée Mozart

01 56 87 13 40

 

Mardi : 16h - 18h

Mercredi : 9h - 18h

Jeudi : 15h - 18h 

Vendredi : 16h - 19h

Samedi : 9h - 18h

              

Médiathèque Jean-Ferrat

53, rue de Paris

01 45 95 09 65

 

Mardi : 16h - 18h

Mercredi : 9h - 18h

Jeudi : 15h - 18h 

Vendredi : 16h - 19h

Samedi : 9h - 18h

 

Médiabus

06 09 26 95 02

 

Mardi : 16h15 - 18h (Bois Matar)

Mercredi : 16h - 18h (Triage)

Vendredi : 16h15 - 18h (Cité Sellier)

 

 

Partager "Horaires accueil" sur facebookPartager "Horaires accueil" sur twitterLien permanent
AccueilCritiques rédigées par Michel

Critiques rédigées par Michel

 

La Marque du tueur (Seijun Suzuki)

note: 4cinéma expérimental Michel - 5 juin 2023

Les cinéphiles apprécieront, les autres non. Le film commence avec des références au cinéma noir américain, avec une musique jazz, blues, rock, fusillades en prime. Puis il dérive vers un trio amoureux infernal composé de deux femmes et un homme, deux femmes névrosées qui cherchent à tuer leur amant. Un cinéma expérimental psychotique et cauchemardesque avec une pointe d'érotisme et de sadisme. A côté, notre cinéma nouvelle vague fait pâle figure. Donc, qu'importe finalement l'intrigue décousue, c'est la liberté de ton et d'image qui intrigue. Mais avouons-le, certains décrocheront, nous ne sommes plus trop habitués à ce genre cinématographique des années 60.

La Grande pagaille (Luigi Comencini)

note: 5La 7eme compagnie façon italienne. Michel - 15 octobre 2022

Un chef d'œuvre très complexe. Il est inclassable, entre film historique, comédie dramatique, film initiatique, réflexion philosophique. Et pourtant, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. Nous suivons les peripeties de soldats italiens après la capitulation du gouvernement italien au moment de l'arrivée des armées alliées et des allemands. Ils n'ont qu'une idée en tête, rentrer chez eux. Mais croyant échapper à l'histoire, chaque protagoniste se fera rattraper par la réalité cruelle de la guerre, jusqu'au cocon familial. Le film se termine par l'insurrection des napolitains. La richesse du film ne me permet pas de rentrer dans le détail. C'est un film très exigeant.

Théodora (Virginie Girod)

note: 5vulgat historique au point Michel - 26 juin 2021

Ce livre ne se contente pas de faire un relevé exhaustif des sources historiques en les interrogeant sur leur validité ; il s'agit bien d'un traité historique réussit, passant des questions de la condition féminine à l'orée de la transition entre l'antiquité et la chrétienté, les questions de société à Constantinople, la fondation de l'Empire Byzantin vers 500 après. J-C., un aperçu des querelles théologiques chrétienne du temps, une approche de la biographie de Justinien et un gros plan sur Théodora. Maîtrisée de bout en bout, une étude qui se lit vite et qui pourtant n'est pas bâclée. Un rare livre sur Byzance, un vide que notre super-bibliothécaire en charge des livres d'histoire va combler à notre plus grande joie.

La minute antique (Christophe Ono-dit-Biot)

note: 2Exercice raté de nous instruire en nous amusant. Michel - 21 mars 2021

D'abord, merci aux bibliothécaires qui répondent tous présents et le rayon histoire antique est à faire pâlir de jalousie tout helléniste ou latiniste en herbe.
Voici un livre qui fait le pari d'utiliser comme miroir l'antiquité pour comprendre et analyser certains problèmes de notre société. Il est passable, sans plus.
D'abord, des futilités qui n'apportent rien aux propos et je pense que les anciens ne se seraient pas attardés sur Macron-Jupiter trop envahissant. Par contre-coup, nous avons 80 pages hagiographiques de notre président qui m'ont ennuyé profondément. Ensuite, quelques pages percutantes sur le sport ou les étrangers plaisantes. Mais qui ne sauve pas quelques rapprochements mal venus. Le plus malencontreux est le rapprochement Melenchon-Catillina, sans un aperçu de la République Romaine. De quoi laisser pantois. De même, la maladroite démonstration du démagogue qui n'avait pas tant que cela une mauvaise réputation dans l'antiquité. Enfin, le plus grand bémol, c'est glisser l'idée d'un exercice semblable à celui exercé par Pierre Desproges, le grand humoriste et sa très célèbre minute nécessaire de Monsieur cyclopède. INon, notre auteur n'atteint jamais le talent de notre humoriste. Donc lisez-le vite et jetez-vous sur les autres merveilleux ouvrages sur l'antiquité que mettent à notre disposition les Médiathèques et nos supers bibliothécaires. En particulier, notre bibliothécaire en charge de l'histoire a remarquablement mis à jour un fond sur l'antiquité qui a de quoi nous garder éveillé. Merci encore.

Les trois jours de Pompéi (Alberto Angela)

note: 5Bonne vulgarisation Michel - 8 mars 2021

Alberto Angela est bien connu en Italie pour ses émissions historiques. Il est bien meilleur que notre pâle Stéphane Bern, cette opinion est suggestive bien sûr mais je n'en pense pas moins. Donc, Italie oblige, nous voilà trois jour avant la catastrophe fatale à Pompei, Herculanum et Beia. Plaisant, rapidement lu, malgré quelques facilités et longueurs, ou des images convenues. Merci à la bibliothécaire en charge du secteur Histoire, car pour ce qui est de la question de Pompei, nous avons de quoi faire : livre sur les inscriptions électorales, livre sur les dernières découvertes et enfin ce livre d'ensemble.

L'Edda : récits de mythologie nordique (Snorri Sturluson)

note: 5rareté Michel - 22 décembre 2020

Pour ceux qui désirent connaître la mythologie nordique. Livre extrêmement difficile à trouver. Il y a peu d'édition sur la question. Nous avons aussi la chance d'avoir les sagas islandaises dans les rayons de notre bibliothèque.

Cinéma et peinture (Joëlle Moulin)

note: 5Les beaux livres de la médiathèque Michel - 24 octobre 2020

Vraiment j'ai dévoré ce livre superbe et magnifiquement alimenté de nombreux exemples. A conseiller!

Jusqu'au dernier (Jérôme Félix)

note: 5le grand western Michel - 24 octobre 2020

On comprend que le scénariste a puisé dans des grands westerns pour nous dépeindre cette fresque crépusculaire. Un régal ! Mais il semble que notre auteur n'ait pas prévu de suite. Dommage.....

Les nouvelles heures de Pompéi (Massimo Osanna)

note: 5Le point sur les dernières découvertes. Michel - 24 octobre 2020

Massimo Ossano est passionnant à lire et sait s'y faire pour nous mettre l'eau à la bouche. Mais attention! Ce n'est pas parce qu'on est directeur du site de Pompéi et superviseur des fouilles qu'il faut se laisser aller à du snobisme archéologique ; donc en sautant les passages hautement scientifiques avec vocabulaires fumeux, on se régalera des derniers graffitis mis à jour, de la plus grande tombe avec explication de la plus longue inscription funéraire mise à jour et l'analyse des mythes des dernières fresques déterrées.

Foujita : Foujita et ses amis du Montparnasse (Sylvie Buisson)

note: 5quand la médiathèque se déchaîne Michel - 20 mars 2019

Parfait livre pour découvrir un peintre japonais méconnu du début du XXème siècle qui fit les beaux jours du tout Paris dans les années 20. Le livre indispensable et incontournable qu'il faut avoir lu pour s'immerger dans l'univers de ce peintre que même une bibliothèque spécialisée comme celle de l'upec de Créteil avec un rayonnage impressionnant sur l'art n'a pas..... c'est pour dire l'honneur qu'on nous fait par ce bel achat.

Lady Snowblood (Kazuo Koike)

note: 4Pour public averti et fan du genre samouraï sanglant Michel - 20 février 2019

Un genre particulier dans la trame du samouraï maudit, Zatoichi, le sabreur aveugle. Mais si Zatoïchi, dans un univers de Yakuza, secourait la veuve, l'orphelin et l'opprimé, l'héroïne maudite Lady snowblood, est une tueuse froide, sadique, perverse, impudique et qui évolue dans le milieu de la prostitution contrôlé par des clans Yakuza. Placé à l'ère de la pré-révolution moderne du Japon, l'ère Meidji, le propos est à l'opposé du film qui en fut tiré ; en effet, le film dénonçait les dérives des milieux d'affaire européanisés de cette époque. La tueuse est totalement indifférente des mœurs dépravés de cette période, elle s'en délecte, seul lui importe la vengeance du viol de sa mère et tous les moyens immoraux sont bons. Donc dans une atmosphère de vice permanent pour ne pas dire plus, une anti-héroïne qui finit par glacer le sang du lecteur.

L'âge d'or n° 1 (Cyril Pedrosa)

note: 5une claque graphique Michel - 20 février 2019

Merci encore à notre super bibliothécaire en charge des Bd. Le scénario ne m'a pas enthousiasmé bien qu'il y ait quelques bonnes idées. Par contre, inclinons-nous devant le talent du dessinateur qui par des inventions graphiques sait retenir une attention redoublée : case géante, brouillage des couleurs, renouveau du dessin qui ne peuvent laisser indifférent. A lire, relire, repasser pour apprécier ces trouvailles et je ne m'en suis pas privé. Une Bd qui a raflé des prix bien mérités.

La mort de Staline (Fabien Nury)

note: 4belle soirée Michel - 18 février 2019

Bande dessinée découverte lors d'une soirée thématique bande dessinée-cinéma. Donc 5 sur 5 pour la dernière soirée et les supers bibliothécaires et l'intervenant pour ces découvertes. Par contre, je suis plus circonspect sur cette bande-dessinée. Pour ceux qui ne connaissent absolument pas l'histoire du stalinisme, c'est une bonne approche, même s'il manque quelques explications pour bien comprendre certaines scènes ; ainsi, les médecins envoyés au goulag par ordre de Staline font écho à l'affaire d'un complot imaginaire des médecins où Staline donna libre cours à sa paranoïa et à son antisémitisme latent. Il y aurait beaucoup à dire sur la présentation des protagonistes. Parfois, les auteurs ont touché juste, parfois ils ont été à côté d'une certaine vérité quitte à grossir des aspects inutiles (ivrognerie à la russe... un cliché énorme). le portrait de Molotov et son malheur font mouche ; Khrouchtchev, dans un aspect plutôt ballot, un brin lâche, moins. Certains portraits valent le détour, comme celui du deuxième fils de Staline. Mais là-aussi, un rappel des destins du premier fils et de la femme de Staline était nécessaire. Le titre aurait dû être, le crépuscule des Dieux. J'avoue ne pas avoir perçu la comédie noire de cette bande-dessinée mais c'est une opinion subjective. A découvrir quand même pour ceux qui ne connaîtraient pas le Stalinisme.

L'univers des orientalistes (Gérard-Georges Lemaire)

note: 5Les beaux ouvrages de la médiathèque de Jean Ferrat Michel - 14 février 2019

Magnifique livre d'art passionnant avec de superbes planches. Une fois de plus les bibliothécaires nous font plaisir. La bibliothécaire en charge des livres d'art a d'autres surprises en attente. j'encourage les amoureux de l'art à bien regarder le rayon en question......Merci encore!

Paris graffiti (Christian Colas)

note: 5pour arpenter les rues de Paris et le château de Vincennes Michel - 14 février 2019

Très bon livre d'histoire sur les traces laissées à travers les âges sur les murs de Paris. Cela donne envie de faire un petit tours dans la capitale avec un autre regard. Ou encore au château de Vincennes. Panorama des tags et graffitis du XVIème siècle aux années 50. Merci à la bibliothécaire qui s'est pliée en quatre pour nous faire parvenir ce livre.

Innocent n° 1 (Shin'ichi Sakamoto)

note: 3pour cœur bien accroché Michel - 13 février 2019

Le ton est donné dés le premier tome : bien documenté, le scénariste nous plonge dans le quotidien du bourreau officiel du royaume de France. Première exécution et appelons un chat un chat c'est une scène d'abattoir pour animaux.... pour faire encore plus court, les nobles avaient le privilège d'être décapités car cette exécution capitale était prétendument moins douloureuse que toutes les autres exécutions. Oui, mais notre novice se loupe et c'est un bain de sang! Donc pour public averti, quel dommage! Car il y a une bonne explication de ce que pouvait-être un crime de lèse majesté.... et donc que la Monarchie est bien une terrible dictature où il faut faire attention à ce que l'on dit et ce que l'on pense surtout en matière de religion. Que la condition d'indigent est le pire que nous puissions imaginer : se vêtir en dépouillant les morts, mourir de faim. Il y avait donc de bonnes idées dans une époque à l'orée de la Révolution, mais l'aspect morbide et sanguinaire rebute.

Olga Picasso (Émilia Philippot)

note: 5les débuts de Picasso Michel - 31 janvier 2019

Picasso n'est pas ma tasse de thé. Mais en 2018, une exposition sur les débuts de Picasso fut organisée dans son musée à Paris. Une découverte pour moi. Ce livre résume bien les principales œuvres du jeune Picasso et sa relation qu'il avait avec sa première femme et égérie Olga. Merci à la bibliothécaire qui m'a fait le plaisir de commander ce livre.

Koursk 1943 (Roman Töppel)

note: 5au cœur de la bataille Michel - 31 janvier 2019

La plus grande bataille de chars de la seconde guerre mondiale passée au crible par un redoutable historien. Vous connaîtrez la préparation des plans de bataille des uns et des autres. Vous saurez au char près la composition de chaque unité allemande et soviétique, leur force et leur faiblesse, la comparaison des armements en présence. Vous saurez à l'heure près grâce aux recoupements des journaux de marche de certaines unités les pertes, les victoires ou revers des uns et des autres. Un livre dense qui par un travail minutieux tord le coup à de nombreuses légendes de cette bataille aussi bien du côté allemand que du côté soviétique sans tomber dans les travers d'un jugement hâtif.

Yoko Tsuno : intégrale n° 1
De la Terre à Vinéa (Roger Leloup)

note: 5la science fiction exigeante qui ne vieillit pas Michel - 31 janvier 2019

Voici un autre personnage qui pour les amateurs de bd évoque de longs moments de lecture. Yoko Tsuno, une japonaise, affronte des aventures intersidérales sur une planète appelée Vinéa, des savants fous, des machines et plus encore. Grâce à une machine à voyager dans le temps, elle se projette dans différentes époques dans certaines aventures. Magnifiques dessins et univers fantastiques. Entourée de ses amis pour affronter de nombreux dangers, une héroïne qui ravira grands, adolescents net adolescentes. Encore merci au responsable de la Bd de nous avoir commandé tous les tomes... un beau cadeau.

Philémon : intégrale n° 1
Philémon (Fred)

note: 5une bd qui ne prend pas de rides Michel - 31 janvier 2019

Certes, une bd parue en 1965 mais qui fit les beaux jours de la bd jusqu'à la fin des années 1990. un scénario exigeant ; en effet, Philémon et son âne circulent dans un univers parallèle formé par des îles qui sont tout simplement les lettres de l'océan atlantique. Dans différentes lettres, plusieurs mondes féeriques et cauchemardesques se développentt. Mais rassurons-nous, Philémon et ses compagnons se tirent toujours d'un mauvais pas. Univers burlesques, avec des personnages hauts en couleurs, on rit, on grince des dents, on se frotte les yeux pour y croire et on passe un excellent moment. Beau cadeau de la responsable des bd qui nous offre la totalité du cycle. Merci!!

Fièvre électorale à Pompéi (Karl-Wilhelm Weeber)

note: 5votez citoyen! Michel - 28 janvier 2019

Des élections annuelles à Pompéi.... grâce à de nombreuses affiches électorales préservées par l'éruption volcanique qui ensevelit Pompéi, nous pouvons revivre avec minutie des élections annuelles pour ce qui s'apparenterait à notre conseil municipal ; ces élections enflammaient les citoyens et.... les femmes qui bien qu'elles n'avaient pas le droit de vote s'investissaient aussi dans ces élections. Et aussi restreintes démocratiquement qu'elles aient été, ces élections n'étaient pas courues d'avance pour les candidats. Livre très agréable à lire avec explications concises et précises.

Spirou, l'espoir malgré tout n° 1
Spirou (Émile Bravo)

note: 5De l'espoir ou des cauchemars? Michel - 19 janvier 2019

Je ne suis pas forcement un assidu des aventures de Spirou et Fantasio mais tout le monde a en tête ce duo de choc.Emile Bravo nous propose de revenir aux racines de ces deux personnages belges juste avant l'invasion de la Belgique par les troupes allemandes en 1940. Gifle magistrale! En effet, cet album est dominé par le charisme dérangeant d'un Fantasio très proche d'un vantard, matador, adolescent stupide, radin, gaffeur, journaliste aux antipodes de ce nous attendrions d'un journaliste sérieux et discret ; ce portrait n'est qu'une esquisse. A côté, Spirou en pré-adolescent rêveur et idéaliste est bien en retrait. Le tout dans une atmosphère de fin du monde absurde : des alliés Franco-anglais arrogants, des situations burlesques comme l'arrivée massive des réfugiés belges à la frontière française, une scène traitée avec une ironie féroce par l'auteur et d'autres scènes tragico-comiques. Au milieu de ce capharnaüm, des tragédies terribles. On pressent d’imminentes catastrophes et désenchantements bien dosés par l'auteur : juifs allemands peintres en fuite mais qui réchappent par miracle (espions? Chanceux?), une juive communiste allemande en relation par courrier avec Spirou. La chute est à l'image de ce récit très réussi : absurde et cauchemardesque par l'ultime sursaut d'un Fantasio au sommet de sa candeur et de sa stupidité. Attention! Bande dessinée exigeante par un scénario diaboliquement bien ficelé.

Les tireuses d'élite de l'Armée rouge (Luba Vinogradova)

note: 4à connaître avec quelques réserves Michel - 15 janvier 2019

Au début, j'ai été surpris de trouver ce livre classé dans les romans. En fait, les bibliothécaires l'ont très bien jugé. En effet, ce livre est plus un récit de vies emboîtées qu'une étude pertinente et objective des fameuses tireuses d'élite de l'armée rouge. Cela fait la force de ce livre et aussi son talon d'Achille. Liouba Vinogradova n'a pas cherché à rendre un travail d'historien et l'écriture s'en ressent. De même, lorsqu'elle s'y essaye, le lecteur reste dubitatif et personnellement l'exercice de décrédibiliser une légende m'a laissé perplexe pour ne pas dire plus. De même, je suis encore plus surpris lorsque sans recul l'auteure a glissé quelques idées toutes faites sur l'armée rouge, comme le sacrifice inutile des soldats, l'incompétence des chefs et j'en passe. Je pense en toute honnêteté qu'elle a manqué de temps pour rendre un peu plus cohérent son travail. Au moins, ce livre a le mérite de nous donner envie d'en savoir plus : comment ses filles étaient recrutées, comment étaient-elles utilisées, quelles types d'unité formaient-elles, des réponses qu'on trouve mais éparpillées dans le livre. Et qui plus est, ce livre met en lumière le rôle actif des femmes russes dans l'armée rouge. A lire donc même si on reste sur sa faim.

Dunkerque (Christopher Nolan)

note: 4bataille de Dunkerque, année zéro Michel - 8 janvier 2019

Un film de guerre sur une défaite très connue. Deux regards, celui de l'héroïsme et celui de la survie du simple soldat qui essaie par tous les moyens de se sortir de ce guêpier, avec ses lâchetés et..... son héroïsme.

Pline n° 2
Les rues de Rome (Mari Yamazaki)

note: 5Pline humaniste? Michel - 30 novembre 2018

Pline vit à Rome et n'hésite pas à faire face aux périls ; ayant choisi de résider dans l'un des bas-fonds de Rome, les errements de Pline nous donnent un bon aperçu de la vie de ces quartiers, entre la maison close, les affaires douteuses, les problèmes quotidiens. Un bon résumé aussi de la médecine de ce temps bien peu efficace. La scène de Pline bayant effrontément aux corneilles devant Néron qui joue de la cithare vaut son pesant d'or.

Pline n° 1
L'appel de Néron (Mari Yamazaki)

note: 5Très prometteur Michel - 19 novembre 2018

Voici un homme connu pour être mort de sa passion, étudier la nature. Rappelons que Pline l'Ancien, haut personnage de l'Empire Romain, mourut pour avoir voulu observer de près l'éruption du Vésuve en 79 apr. JC. Considéré en son temps comme le plus grand des savants, on découvre un portrait fort attachant d'un Pline avec un brin de détective de la nature qu'il apprend à plus ou moins dompter. Il est curieux de tout, et surmonte tous les dangers. Le péplum-manga débute lorsque notre fameux Pline est envoyé en Sicile après l'éruption de l'Etna, autre autre volcan fort célèbre. On découvre un Pline bon vivant, avec une philosophie de Carpe Diem, Pline profite de ses missions pour s'informer de tout. Un sang froid à toutes épreuves mis à rude épreuve par les caprices d'un homme dangereux qui n'est autre que Néron. C'est un manga exigeant qui demande une concentration car notre scénariste a puisé dans une documentation pointilleuse sur la science du temps de Pline. Il y a une autre richesse, c'est qu'il distille une capacité à observer le monde. On pourrait presque s'amuser à se dire, "à la place de Pline, qu'aurai-je fait?". J'encourage donc à découvrir ce péplum-manga.

La Tristesse du samouraï (Victor del Arbol)

note: 4Règlement de compte Michel - 2 novembre 2018

L'Espagne franquiste de 1941 à l'instauration de la République espagnole en 1981, voilà de quoi rendre attrayante cette histoire de vengeance sur 60 ans. Mais dans une ambiance étouffante et presque psychopathe, on s'étonne que les protagonistes attendent d'être sur le seuil de la mort pour régler leur compte. A découvrir, même si l'auteur se laisse aller à quelques longueurs inutiles.

Roma n° 1 (Eric Adam)

note: 44 tomes inégaux Michel - 2 novembre 2018

Pour les quatre premiers tomes, des idées originales, d'autres moins. On apprécie le scénario d'une malédiction à l'origine de Rome. Ce qui permet de rappeler les origines de Rome. Le second tome permet d'évoquer la figure d'Hannibal et la dernière guerre punique. Au passage, pourquoi ne pas imaginer que les victoires du général carthaginois bénéficiaient d'un traître au sein de Rome. Le troisième tome se concentre sur la figure de César mais son projet d'unir Rome à l'Egypte est quelques peu erroné, car ce fut Antoine qui eut ce projet. Le dernier raconte les extravagances de Caligula, mais ce dernier tome est on ne peut plus convenu et peu convaincant. Chaque tome se veut didactique, historique et même fait un gros plan sur un péplum qui a marqué l'histoire du cinéma. C'est donc plaisant à lire et à découvrir.

Divergente (Neil Burger)

note: 3quand les bons scénarios tombent à l'eau Michel - 26 juillet 2018

La réflexion du film prend pour prétexte un débat sociétal. Peut-on en tant qu'individu s'opposer à un groupe? Dans une société post-apocalyptique, le clan représente une alternative aux liens de sang et à l'individualisme. Si on ne réussit pas après un mystérieux test à être accueilli dans un clan, votre destiné est très compromise.Dans un tel monde, il y a aussi les cas des divergents qui ne peuvent être reçus par aucun clan. Si le scénario est donc alléchant, le film s'adresse à des adolescents et fait la part belle au clan des audacieux qui est plus un camp pour adolescent en mal de sensation forte ou une copie pâle d'une mini-sparte. Le film s'apparente à une bonne série B sans envergure. On eut aimé connaître les ficelles des luttes de pouvoir entre clan (intellectuels, altruistes, agriculteurs par exemple) plutôt que de suivre les pérégrinations d'une divergente en camp de vacance chez ados. Mais les adolescents apprécieront, les amateurs de bonne science fiction moins......

Oeuvre non trouvée

note: 4entre le bon et le moins bon Michel - 20 juillet 2018

Tome 8-9-10
Quelques moments mémorables : la partie de carte au casino de l'héroïne Kanna qui est à couper le souffle, la découverte du parc d'attraction d'Amiland par une autre héroïne Kyoko qui vire au cauchemard. Pour le reste, beaucoup de rebondissement qu'on appréciera ou pas.

Le cinéma italien (Jean A. Gili)

note: 5Pour les amateurs de cinéma Michel - 12 juillet 2018

Le parfait livre sur le cinéma italien. Non content de nous avoir fait un choix exceptionnel de films italiens en dvd, les bibliothécaires nous ont acheté ce somptueux livre sur le cinéma italien. Il n'y a plus qu'à compléter avec ce livre la cinémathèque italienne de la médiathèque Jean-Ferrat!

La Saint-Barthélémy : les mystères d'un crime d'Etat : 24 août 1572 (Arlette Jouanna)

note: 4encore du bon travail d'historien. Michel - 12 juillet 2018

Sans conteste, la meilleure mise à jour sur un très célèbre crime d'Etat ; pour la meilleure spécialiste de la Monarchie, ce crime d'Etat marque la naissance de l'idée de Monarchie absolue. Cependant, à vouloir tenter par les uns ou les autres de donner une explication de ce crime, les historiens si objectifs en oublient qu'un crime d'Etat reste ce qu'il est. Un brin de jugement et un rappel des crimes d'Etat auraient été le bienvenu. De même il eut été approprié d'expliquer qu'une telle décision de crime d'Etat engendra une nouvelle guerre de religion et d'anarchie......

Undertaker n° 2
La danse des vautours (Xavier Dorison)

note: 4un nouveau héros au Far-west Michel - 9 juillet 2018

Voilà un nouveau personnage au far-west, un croque-mort qui arrive à se tirer de fâcheuses postures. Le tome 1 et 2 ont un scénario à toute épreuve. Pour les connaisseurs, il y a des clins d’œil au premier Django et à une bande-dessinée de BlueBerry (la mine de l'Allemand perdu). Pour le reste, tout se tient. Je laisse la surprise de la découverte pour les amoureux du western.

Oeuvre non trouvée

note: 4suite de la critique des tomes 4-5-6-7 Michel - 25 juin 2018

Après un bond dans le temps qui nous a quelque peu déconcerté et déconcentré, nous revenons dans le vif du sujet dans les tomes 6 et 7. On comprend qu'à cause de certains événements, un coup d'état est survenu en 2000 . Bien des années plus tard, une sorte de tyrannie s'est instaurée et les descendants ou les survivants de cette époque continuent à affronter un monde où règne la peur, le mensonge et l'intolérance. Le scénario tient donc bien la route.

Périclès : la démocratie athénienne à l'épreuve du grand homme (Vincent Azoulay)

note: 5un autre mémoire d'histoire Michel - 2 mai 2018

Très bonne étude issue d'un mémoire d'histoire présenté à l'upec de Créteil. Pour faire le point sur une figure emblématique de la cité d'Athènes qu'était Périclès. Il est simple à lire.

Sept pistoleros (Bastien Ayala)

note: 5pour les amateurs inconditionnels de Western Michel - 2 mai 2018

Le scénario laisse à désirer. Mais il laisse à désirer car sans surprise pour les connaisseurs du genre western, cette bd reprend toutes les ficelles du western spaghetti, tous les stéréotypes. Donc, ceux qui sont nostalgiques comme moi de ce genre seront agréablement surpris.

Oeuvre non trouvée

note: 4la vérité à retardement Michel - 30 avril 2018

Je ne suis pas un inconditionnel des mangas. Mais ce manga a de grandes qualités. Déjà, le scénariste a bien dominé les retours en arrière dans le passé. Nous ne sommes pas trop décontenancés par cet exercice temps présent-temps passé. Un excellent scénario cauchemardesque très bien dosé. L'horreur ne survient pas tout de suite. Un excellent mélange entre nostalgie, amertume de post-adolescents qui ne veulent pas vieillir. Satire de la société japonaise par touche. Les personnages ont une consistance qui permet de dessiner des caractères bien typés. Par contre, il faut être bien concentré en raison même de l'excellent scénario. J'espère que les autres tomes seront d'aussi bon acabits.

Les derniers jours (Michel de Jaeghere)

note: 5un livre très complet Michel - 28 novembre 2017

Un livre d'histoire qui fait le point sur l'agonie de l'Empire Romain. Suspens, analyse de la société romaine, analyse religieuse, et pauses de temps à autre avec l'anecdotique qui côtoie le sérieux. Encore un vrai livre d'histoire de l'antiquité qui bat à plate couture d'autres livres sur la question.

Oeuvre non trouvée

note: 4adaptation d'un manga devenu culte Michel - 18 octobre 2017

Pas de surprise dans une énième version d'un des premiers mangas à avoir eu un succès considérable. Dans un monde dominé par les machines, les concepteurs de machine créeNT un cyborg, autrement dit un robot avec un cerveau humain. Les concepteurs de ce programme se font assassiner un à un. S'ensuit une quête des origines de ce cyborg femme. Des rebondissements, du suspens, et un univers visuel très attirant. Dans les images virtuelles, on atteint des sommets. Mais pour ceux qui connaîtraient, une version qui les laissera dubitatifs.

Du Guesclin (Thierry Lassabatère)

note: 4Pour médiévistes avertis Michel - 28 août 2017

Vous voulez tout mais absolument tout savoir sur Du Guesclin. Vous voulez savoir pourquoi les bretons ont une dent dure contre lui. Vous voulez creuser la légende, comprendre comment elle s'est forgée, par quel biais littéraire et j'en passe. Travail d'orfèvre pour médiéviste, mais peut être un peu trop pointu à des moments donnés.

Oeuvre non trouvée

note: 5Qui ment à qui? Michel - 28 août 2017

D'abord un titre mystérieux : le Dieu Janus à deux faces qui peut ouvrir beaucoup de portes. Ensuite, une rencontre entre deux escrocs autour d'une femme. L'un s'avère un sacré arnaqueur. Mais pour son malheur, ceux qu'il a floués le retrouve. L'histoire vire au cauchemar. On apprécie les vues carte postale de la Grèce des années 60. On tente de comprendre ce qui unit deux personnages qui se cachent une part d'ombre de leur passé et qui se manipulent au gré des situations. On suit le trio amoureux infernal et sa chute. On suit l'odyssée de ces personnages en fuite ballottés par le destin.Tous les ingrédients pour tenir en haleine le spectateur jusqu'au bout.

Oeuvre non trouvée

note: 4polar des années 70 Michel - 28 août 2017

Un bon polar qui met en vedette Steeve Mac Queen qui réalisait lui-même ses cascades. Pas de surprise, un Steeve qui fait face à toutes les situations dans la peau d'un gangster. On a vu mieux mais on pardonnera bien des choses au grand Steeve Mac Queen.

Vers et proses (Vladimir Vladimirovitch Maiakovski)

note: 5Merci aux bibliothécaires Michel - 20 juin 2017

La force de cette médiathèque et ceux qui nous donnent le plaisir de lire, l'équipe des bibliothécaires, c'est de nous donner la joie de découvrir des auteurs étrangers de tous les styles. C'est ainsi par leur ouverture d'esprit que nous pouvons découvrir le poète russe du début du XXème siècle Maiakovski ; poète à l'égal de Pouchkine pour les russes c'est pour dire. Et il eut un enterrement digne de Victor Hugo. A découvrir donc, car cet auteur ne se contenta pas de poésie révolutionnaire. Et aussi à découvrir ses poésies dédiées à la soeur d'Elsa Triolet, Lilie, pour ceux qui connaissent.

Oeuvre non trouvée

note: 4Imbattable, c'est le mot Michel - 12 juin 2017

Voici un héros original qui a un pouvoir pour le moins rare, celui de pouvoir passer d'une case à l'autre pour influencer le déroulement d'une histoire. Le lecteur en reste bouche bée, comme les méchants qui forment une drôle de galerie. Le lecteur se laissera facilement mener par le bout du nez dans cet univers onirique où comme le dit le héros, règne la magie de la bd.

Oeuvre non trouvée

note: 5psychose chez des mafieux en pleine crise de nerf Michel - 29 mai 2017

Deuxième saison qui tient ses promesses; à signaler que la série a détrôné Games of trones en Italie, rien de moins!
Ciro poursuit son ascension, Girro fait ses petites affaires à Rome; le père ronge son frein; coups tordus en tout genre et on franchit un palier dans la violence;épisodes frappants comme Ciro qui finit par tuer... sa propre femme après avoir tenté de la convaincre qu'il était au sommet;les jeunes en manque d'inspiration chassent les vieux à coup de battes en lançant un assaut en règle contre un immeuble et s'imposent sur le marché de la drogue; et le tout se sème de cadavres.... un environnement vraiment psychotique!

Star Trek sans limites DVD (Justin Lin)

note: 4star trek rajeuni Michel - 29 mai 2017

Un équipage adolescent qui peuple le vaisseau amiral Star Trek, cela fait sourire ; toujours réactif, dynamique, imaginatif, imprévisible, et qui dame le pion aux méchants qui sont bluffés ; une aventure qui ne laisse pas le temps de souffler;on regrettera un Spoke en demi-teinte, et un brin fantaisiste pour d'autres personnages, mais bon, on est là pour passer un bon moment, et ce film y réussit.

Green blood n° 1
Green blood : 1 (Masasumi Kakizaki)

note: 2erreur de scénario, un plagiat Michel - 29 mai 2017

Voilà, vous venez de visionner Gang of New-York, enchanté du jeu de Leonardo Di Caprio, et vous tombez sur Green blood;les bras vous en tombent! Copié, collé, vendu! Notre scénariste ne s'est pas foulé et a juste rafistolé du réchauffé; comme dirait quelqu'un, on ne nous la fait pas!C'est pour cela que je suis très déçu!

Oeuvre non trouvée

note: 3encore un mythe, et la copie est pâle Michel - 29 mai 2017

Pour les amateurs de western, de quoi titiller notre curiosité! Je n'ai pu m'empêcher au début de chercher des similitudes avec l'inégalable 7 mercenaires de John Sturges ; et puis, non, aucun rapport avec le titre qui pour moi est juste un argument commercial ; si le tout est de bon aloi et reste correct, il n'y a aucun souffle épique;les temps changent dirions-nous; les mexicains sont remplacés par des évangélistes qui ne savent à quels saints se vouer!Les héros sont remplacés par des anti-héros (un allemand fêlé de la caboche, un indien, un héros fatigué, un outlaw), le méchant représente le capitalisme dur et sans pitié. L'enjeu.... en fait juste une question de vengeance à double tranchant. Et c'est là que le bas blesse. Un jeu de dupe qui efface la geste chevaleresque des sept mercenaires ou des sept samouraïs;et oui, quand je vous disais que les héros purs n'existent plus!Les temps sont vraiment très durs......

Erasme : grandeur et décadence d'une idée (Stefan Zweig)

note: 5Erasme et son temps Michel - 18 avril 2017

Voici sous la plume de Stephan Zweig le portrait sans concession de l'étoile de la Pré-Réforme que fut Erasme au XVIème siècle. Sans concession, car au-delà d'un style hagiographique, Zweigh ne tait pas les lâchetés d'un homme qui fut adulé pour sa sagesse en des temps troublés mais qui par des faux fuyants et par son incapacité à se tourner vers le commun des mortels ne fut pas aux rendez-vous fondamentaux de la Réforme. Par un récit remarquable par sa clarté, nous revivons le conflit par plume interposée entre Erasme et Luther. Le livre vaut aussi pour le portrait moral d'un Luther sauvage, brutal et incisif. En outre, Zweigh réussit à jeter des réflexions sur notre temps toujours d'actualité avec une remarquable conclusion qui à elle-seul a le mérite de résumer les enjeux du XXème siècle.

Arte n° 2
Arte : 2 (Kei Ohkubo)

note: 4arte tome 2-3-4 Michel - 7 avril 2017

Suite de grande envergure, qui est une réussite ; il y a de très bonnes idées comme les petites histoires parallèles qui éclairent sur certains personnages ; quelques bémols, le tome 2 est trop moralisateur sur les courtisanes, alors même que l'héroïne est en butte à la misogynie ambiante à son égard ; mais chose surprenante, l'héroïne sera forcée d'apprendre auprès de l'une d'elle l'art de la négociation ; autre bémol, si l'idée de base d'un conflit de culture est cocasse (une femme artiste), le dénouement de la première phase des aventures d'Arte se fait sur une considération d'ordre social (aristocratie-bas peuple) ; mais par ce biais, on en apprend plus sur le maître d'Arte ; encore de multiples informations fort bien documentées sur les corporations, les chantiers à cette époque ; très bon équilibre entre les situations de farce, de tragédie et bien d'autres surprises. On attend avec impatience le tome 5 et 6.

Oeuvre non trouvée

note: 3regard sans concession Michel - 7 avril 2017

J'ai aimé ce film même s'il a énormément de défaut. Ce film vaut pour son scénario et sa démonstration sur la mafia; mais le rythme se traîne et pour cause, nous sommes presque sur du 48h grand maximum sans action sur fond de petite criminalité et de flash back assez mal agencés; le destin de trois mafieux, de faibles envergures aux usa sur fond de vendetta autour d'un cercueil ; nuit permanente, l'attente de la vendetta se fait par le regard de l'entourage immédiat des mafieux, leur femme qui désespère et qui prie pour que leur maris restent en vie ;, l'angoisse des deux frères en quête de vengeance monte graduellement jusqu'à la chute implacable et inattendu dans l'engrenage de la violence ; message sans ambiguïté sur le destin de mafieux.

Oeuvre non trouvée

note: 2Huis clos au far-west Michel - 27 mars 2017

Bon, c'est du Tarantino, ce n'est malheureusement pas un western ; il faut s'armer de patience car le film se décante au bout de 45 minutes. Ensuite, cela glisse sur du trash et du sadisme gratuit, il faut vraiment aimer. Et des situations incongrues et illogiques car Tarantino a multiplié les fausses pistes en frôlant la série B et en multipliant les cadavres! 14 au total!!! Hémoglobine pour qui veut et qui éclabousse bien les murs! Donc pour les fans de Tarantino sachant qu'il n’atteint pas les sommets qu'on lui connait, comme dans reservoir dogs mieux maîtrisé. Seul bon point, le titre du film est bien trouvé, on a vraiment l'apothéose d'esprits tordus.

Oeuvre non trouvée

note: 5Naples et ses mafieux Michel - 21 mars 2017

Plongée très noire dans les méandres de la mafia napolitaine, la fameuse Cammora transformée par un jeu de mot en Gommora ; tiré du livre du même titre, un condensé de toutes les affaires qui ont touchées Naples et sa banlieue et de nombreux passages du livre résumé ; une série très réussie à maints égards. D'abord, c'est un regard des italiens sur des italiens ; pour les puristes, on appréciera le dialecte napolitain des bas-fonds ; sans concession, sans morale, ou si, si vous rentrez au service de la mafia, vous serez broyé sans espoir de repenti et la mort en bout de chemin. Belle brochette de mafieux, du fils incapable de prendre la succession du père, des ambitieux, du parrain obtus et stupide à bien des égards, à sa femme impitoyable et sans état d'âme, à la corruption généralisée de la société italienne à Naples, aux traitres.

Le Vol du Corbeau n° 1
Le Vol du corbeau : t. 1 (Jean-Pierre Gibrat)

note: 5Mattéo bis Michel - 20 mars 2017

Pour ceux qui connaissent le cycle de Mattéo, voici des personnages interchangeables dans une histoire singulière. Fin juillet 1944, notre héroïne, membre d'un réseau communiste, s'est fait pincée par la police française sur dénonciation... de marché noir! Elle réussit à s'échapper aidée par un cambrioleur égoïste. Alliés pour la circonstance, ils se démènent pour sauver le réseau tout en tentant de démasquer le traître. Histoire très prenante avec de nombreux rebondissements.

L'Art de voler (Antonio Altarriba)

note: 5Espagne oubliée Michel - 20 mars 2017

Le titre est surprenant ; cette histoire est mi-biographique, mi-imaginaire sur le grand-père de l'auteur ; regard désabusé du héros sur l'Histoire de l'Espagne de 1930 aux environs des années 80, cette Bd est une réussite tant l'auteur réussit à nous captiver avec cet anti-héros. Du grand art.

Le Maître de peinture : t. 1 : Eliza (Pierre Makyo)

note: 5la bd d'antan Michel - 17 mars 2017

Un cycle initié en 2003 mais qui semble déjà si lointain dans l'Histoire de la bd ; un univers qui peut en déconcerter certains ; il y a la croisée de plusieurs destins, pris entre leur conviction politique, artistique et amoureuse ; un scénario... nihiliste sans beaucoup d'illusion sur les états d'âme de la nature humaine ; superbes planches qui prouvent une maîtrise de notre auteur. Trois tomes à découvrir ou redécouvrir pour les nostalgiques.

L'homme qui tua Lucky Luke (Matthieu Bonhomme)

note: 3Essai du renouveau du mythe Michel - 24 février 2017

C'est un pari audacieux de s'essayer à reprendre le
flambeau d'un héros de bande-dessinée qui est l'archétype figé pour les nostalgiques. Matthieu Bonhomme s'y frotte... et s'y pique. La faute à une navigation à vue qui effleure sans les creuser des genres singuliers dans cette bande dessinée. Mais il eut fallu trancher et notre auteur.... n'a jamais osé. De l'autodérision? Pourquoi pas! Mais ce n'est qu'une ébauche et cela tombe à plat. De la dramaturgie? Oui, mais en y allant jusqu'au bout, et notre auteur évite cette confrontation. Des héros finissant? Génial, cette rencontre entre luke et doc, mais là-aussi ça n'accroche pas. Ambiance lugubre? Mélodrame? Romance? Notre auteur n'a jamais su sur quels pieds dansés. Au final, on hausse les épaules et on se dit : "peut mieux faire".

Vagabond (Eiji Yoshikawa)

note: 2le genre samouraï manga pour ado Michel - 27 janvier 2017

Le manga s'essaie aux histoires de samouraï. Si le scénario est intéressant mais prévisible, l'organisation des situations et le graphisme s'adressent bien à des adolescents. Personnellement, je n'apprécie ni les situations burlesques pour une telle histoire sanglante et tragique, ni le dessin qui prend pour modèles des genres mineurs comme one-peace. Dommage, car les scénaristes se sont donnés du mal, mais l'armature du dessin laisse à désirer alors que le dessinateur à de rares occasions a prouvé son talent par de beaux portraits. Mais je suis convaincu que les adolescents apprécieront

Atlas des préjugés (Yanko Tsvetkov)

note: 5un livre original et drôle Michel - 27 janvier 2017

Qui ne vit pas avec des préjugés? Voilà un auteur européen (Bulgare) qui décide au moyen de cartes de saisir à vif les préjugés des peuples qui composent l'Europe et du monde. Surprenant, cartes qui décontenancent, et qui nous font rire à pleurer. Ne dit-on pas la meilleure des armes contre les préjugés n'est-elle pas la dérision et le rire et justement n'est-ce pas la meilleure façon de faire tomber les murs?

Oeuvre non trouvée

note: 4western tragique Michel - 27 janvier 2017

Bonne réussite d'un genre western que les producteurs européens de westerns spaghettis ne maîtrisaient pas du tout. La tragico-comédie dans un western, voilà de quoi laisser dubitatif. Et un gros plan sur des bandits, encore plus osé. Pourtant après un début poussif, la tragédie se met en place face à un destin tout tracé pour les bandits. Le film vaut pour la prestation du trio qui composent cette histoire et la maîtrise des situations cocasses et absurdes, comme l'idée des bandits de se réfugier en Bolivie sans parler un seul mot d'espagnol. Le déroulé du scénario, une fois l'histoire lancée est dynamique et sans temps morts. Deux moments particuliers dans ce western atypique : la poursuite des bandits en début d'histoire remarquablement mis en situation avec l'angoisse des bandits, et la situation des bandits qui décident de devenir honnêtes comme convoyeurs de fonds et la situation dramatique qui s'ensuit ; la fin est également particulière dans le genre western. Primé, avec des oscars à la clef, un western qui ne vieillit pas.

La France des larmes : deuils politiques à l'âge romantique : 1814-1840 (Emmanuel Fureix)

note: 5Le vrai livre d'Histoire Michel - 15 janvier 2017

En dehors de pas mal de navets pseudo-historiques qui peuplent la médiathèque, voici le livre d'un historien qui tient le haut du pavé à quelques encablures de Villeneuve, à l'université de Créteil. Spécialiste de l'Histoire contemporaine, ce livre est le condensé de sa thèse. Temps révolus? Voire, voire.... Pour ceux qui auraient de vagues souvenirs des Misérables de Victor Hugo qui s'ouvre sur les funérailles du général Lamarque le 5 juin 1832, l'auteur qui en parle nous replonge dans un climat de violences et d'oppression entre 1814 et 1840 ; en ce temps se forgeait un espace d'expression par le deuil politique ; des enjeux mémoriels entre la Révolution ,les guerres napoléoniennes et les journées révolutionnaires de 1830, comment la mort devient enjeu politique ; livre d'autant plus foisonnant qu'il aborde l'anthropologie de la mort et la réforme des cimetières de Napoléon et analyse les autres lieux mémoriels que nous connaissons, le Panthéon ou les Invalides. Pour amateur de vrais travaux d'historiens.

Oeuvre non trouvée

note: 5comédie dramatique Michel - 13 janvier 2017

Comédie italienne extrêmement riche qui peut s'analyser sous plusieurs angles ; le mélange des genres peut déconcerter : comédie musicale, mélodrame, farce sociale, histoire sociale et clin d'oeil aux grands du cinéma italien et à son histoire ; mais surtout message lucide sur l'être humain face au temps qui passe ; ses lâchetés, ses revirements, cette impression de ce temps implacable qui nous fait changer, comme s'interrogeait Michelet le grand historien au Père Lachaise au milieu du XIXème siècle, ou l'historien-philosophe Michel Certeau, des concepts de l'amitié sous toutes ses formes, et des échos certains à Ciceron qui s'interrogeait déjà sur la sacro-sainte amitié éternelle dans l'antiquité, sur la farce de la vie et sa théâtralité, sur les destins des vies, sur la mort ; on rit, on grince des dents, on pleure. Un film ainsi très surprenant pour amateur de comédie italienne avec une conclusion sur l'absurdité des destins.

Oeuvre non trouvée

note: 3le choc des cultures Michel - 19 décembre 2016

Lorsque nous nous installons dans notre divan pour visionner un bon film d'action, les ingrédients de la réussite sont immuables : rythme effréné, musique endiablée, rebondissement, plan américain, gros plan et j'en passe. Si vous espérez un tel foisonnement, passez votre chemin pour The Assassin ; musique quasi inexistante, et traditionnelle japonaise ; rythme figé, gros plan sur une nature idéalisée, plan western avec des paysages majestueux, en demi-pénombre aussi ; dans le cinéma japonais, il faut se triturer les méninges, avec des flash-backs, des pistes disséminées de ci-de là ; il y a des combats mais brefs et parfois psychologiques ; bref, gare au choc et à l'assoupissement pour nous pauvres occidentaux gavés au cinéma made in usa ; ce cinéma est très exigeant, avis aux amateurs.

Oeuvre non trouvée

note: 5au temps de la Pérestroïka Michel - 10 octobre 2016

Un temps révolu pour le cinéma russe qui pouvait se permettre d'évoquer sans pudeur le Stalinisme. On appréciera le savoir-faire d'un cinéma qui se permet des séquences de tirade comme au théâtre. La tragédie est maîtrisée à la perfection et l'affrontement psychologique des personnages fonctionne à merveille. Prix de Cannes 94 mérité. Un regret : ce film connut deux suites que malheureusement le public français ne peut voir pour des raisons commerciales.

Oeuvre non trouvée

note: 3Rome à feu et à sang Michel - 10 octobre 2016

Un film de plus sur la pieuvre ; attention! Pas pour tout public en raison des scènes de drogue; l'enfer pavé de bonnes intentions, avec pour toile de fond sexe, drogue, argent sale, le parlement italien ; ce film se regarde comme une tragédie impitoyable avec des destins croisés ; dés le départ le ton est donné ; huis clos, bas fond, nuit, pluie étouffante, la mer en lumière terne, les cadavres ; et en arrière-plan, Rome froide et silencieuse ; un petit clin d’œil à Roma de Fellini. Ce film vaut par le regard de la caméra, mais quelques couacs ; un départ poussif, sous forme de puzzle à reconstituer; un titre raté, on aurait attendu "7 jours avant l'apocalypse", certains personnages un peu caricatural. Quelques réussites : il y a des métaphores assez subtiles pour l’œil qui sait voir; pour le jeu des acteurs : le politicien corrompu très convaincant, le mafieux de la nouvelle génération avec sa junkie, bien campés, le mafieux de la vieille génération un peu terne, le gigolo lâche et coincé à la perfection, le gitan parrain frise le déjà vu et le ridicule. Cela aurait pu être un bon film si la chute avait été à la hauteur de la démonstration, à vouloir une morale, cela gâche tout ; mais cela est mon avis ;

Oeuvre non trouvée

note: 5La passion et ses tourments Michel - 6 septembre 2016

Front des Balkans, 1916. Un front oublié, celui de la Macédoine, dans les environs de Thessalonique, en Grèce. Durant quatre tomes, sous forme de journal intime, plusieurs destins s'entremêlent. Il s'agit de mettre en lumière les passions qui dévorent plusieurs héros, consumés par leur amour : jalousie, amour impossible, amour improbable, jalousie, meurtre. La passion destructrice avec pour décors la Grèce du début du XXème siècle.

Communardes ! n° 3
Nous ne dirons rien de leurs femelles.. (Lupano)

note: 5A la croisée des destins. Michel - 19 mai 2016

Tome qui fait suite à l'Aristocrate fantôme. Marie rejoint la Commune pour se venger. J'apprécie moins le talent de Fourquemin pour le dessin. Pour le scénario, un univers horrifique avec une chute macabre, scène d'une rigueur froide dans un monde déshumanisé, en particulier la découverte du couvent qui avorte à tour de bras. L'histoire vaut aussi pour le destin de Marie qui croise celui d'Elisabeth Dimitrieff et pour le procès de Marie par un tribunal versaillais et son point de vue des événements totalement froid et cynique.

Les Romantiques : Figures de l'artiste, 1820-1848 (Anne Martin-Fugier)

note: 5une époque oubliée Michel - 17 mai 2016

Qui n'a pas entendu parler des romantiques? Un livre à mettre entre toutes les mains, surtout celles des étudiants et lycéens. Paragraphe complet sur la bataille d'Hernani, sur le foisonnement de la pensée en 1830 et le conflit romantique-classique. Une présentation des principales figures de ce temps : Lord Byron, Lamartine, Hugo et j'en passe. Et analyse de ce qui constitua le cénacle, c'est-à-dire le salon qui regroupait les romantiques, et son évolution. L'auteur a un style plaisant et sait nous faire revivre ce milieu et ce temps.

Lire les romantiques français (Bruno Viard)

note: 4manuel de base Michel - 17 mai 2016

Bon manuel qui permettra à certains lycéens de bien potasser leur classique en apportant un petit-plus de culture pour leurs oraux.

Aragon au pays des mines (Lucien Wasselin)

note: 5Aragon et la découverte du monde ouvrier Michel - 17 mai 2016

Rare qualité d'un livre complet sur la question des relations d'Aragon avec le monde ouvrier et surtout avec les mineurs, malgré quelques longueurs. Mais il se lit vite.
Ce livre fait le point sur une partie de la biographie d'Aragon de 1919 à 1950, avec quelques gros plans sur des extraits d'oeuvre du romancier et poète.
En outre, il rappelle les grandes grèves des mineurs de 1947, la situation politique du moment et la répression sans précédent de ce mouvement dont par ricochet sera victime Aragon. C'est une très bonne mise au point historique qui tord le cou à certaines analyses de cette grève, classée par méconnaissance comme un épiphénomène de la guerre froide.
Bref, je le recommande.

Oeuvre non trouvée

note: 2écriture acide Michel - 9 mai 2016

Bon livre pour découvrir ce couple mythique ; mais qui donne envie de croiser d'autres sources ou auteurs en raison d'un ton inquisiteur de la narratrice. J'ai trouvé la présentation d'Elsa cynique, peu objective et trop amère. Certes, rivale de sa sœur mais surtout une très forte amitié, et une complicité rare occultées dans le livre! Pour ce qui est d'Aragon, présentation plus ample et objective, mais quelques omissions surprenantes comme de dire qu'Aragon durant la première guerre mondiale comme d'autres auteurs vivaient à plein poumon chaque heure gagnée sur la mort, mais oublie de citer le choc d'Aragon lorsqu'il découvre dans un cimetière militaire une tombe à son nom .. bref, une entrée en matière mais à compléter.

Mattéo n° 3
Mattéo : t. 3 : troisième époque (août 1936) (Jean-Pierre Gibrat)

note: 4comédie douce-amère Michel - 27 avril 2016

Tome surprenant à plus d'un titre. Le rythme est assez lent ; on profite allègrement des talents de dessinateur de notre auteur. Notre héros Mattéo revient du bagne mais semble hors du temps ; comme ses comparses le disent, "il se fout de tout". C'est donc à contre-courant de l'Histoire, dont celle du Front Populaire, que notre anti-héros se débat. Mais rassurez-vous, l'Histoire finit par le prendre dans ses filets, et la petite histoire aussi. Une Bd qui défile comme une comédie noire et qui finit sur les chapeaux de roue avec de nombreux rebondissements et grincements de dent ; en espérant que cette saga ne s'achève pas sur le retour de Mattéo dans son pays d'origine, l'Espagne.

Oeuvre non trouvée

note: 5du nouveau sur la Commune de Paris Michel - 15 avril 2016

Commentaire à chaud après une première lecture rapide
Après le cycle en quatre tomes parus entre 2001 et 2004 de Tardi sur la Commune, Le cri du Peuple, Lupano relève le gant et se frotte à son tour à la Bd historique.
Pour le dessin : de superbes planches couleurs ocre/marron/rouge/gris clair, qui succèdent à des esquisses plus ou moins ébauchées ; ce n'est pas choquant, cela correspond plus pour moi à un effet cinéma (gros plan avec personnages en flou). Magnifique rendu de la scène de maquillage de l'héroïne (finesse des détails) par exemple. Surtout notre dessinateur du moment excelle dans les gros plans.
Scénario béton ; ramifications nombreuses et foisonnantes sur les enjeux de la Commune : le nerf de la guerre, l'argent et on apprend comment la Commune gère la Banque de France mais chut surprise!!
Comment les comités féminins s'organisent et quelles influences et visions ont chacune des meneuses de ce mouvement, et là-aussi singularité des opinions des plus en vues comme celle prêtée à Louise Michelle. Comment les communardes aident la Commune dans les combats et j'en passe!!
La narration est centrée sur une figure féminine méconnue, Elizabeth Dmitrieff, une aristocrate russe, qui fait entendre la voix des communardes quitte à agacer les hommes. Belle figure d'adolescente rebelle.
un récit historique et fictif donc qui tient toutes ses promesses ; adultes et adolescent(es) apprécieront. Et il y a deux autres tomes.....

Arte n° 1
Arte : 1 (Kei Ohkubo)

note: 5le manga historique en force Michel - 18 mars 2016

Le manga s'essaie à la bd historique.
En attendant le succès du moment, Césare de Fuyumi Soryo, voici Arte de Kei Ohkubo ; bien qu'anachronique, le portrait de cette adolescente forte qui décide de devenir artiste-peintre à Florence au XVIème siècle contre toutes les conventions de son époque a de quoi nous emballer! Le tome fourmille de détails soignés sur son temps, en particulier sur la condition des femmes de l'époque (dot, statut, courtisane, accès à la culture), le poids de l'Eglise (et on appréciera la scène de dissection), la vie d'un apprenti et un souci du détail minutieux sur la vie quotidienne (marché, carnaval par exemple). L'auteur y apporte une touche d'ironie sans pour autant négliger l'aspect psychologique du personnage. En outre, il a réussi à insuffler un rythme de narration qui nous tient en haleine, ce qui maintient un suspens dans le récit. Bref! Une réussite et j'attends avec impatience les prochains tomes, 2 et 3 parus, ce qui prouve son succès au Japon.

Oeuvre non trouvée

note: 4le retour de Corto Maltesse Michel - 17 mars 2016

Bon scénario avec toujours ce dessin noir et blanc si particulier ; bien sûr, ce n'est pas le même Corto Maltesse d'Hugo Pratt mais je trouve que les nouveaux dessinateurs et scénaristes s'en tirent bien.

Retour Haut